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Consultant web : un poste et des métiers

Consultant web : un poste et des métiers Posted on octobre 15, 2018

Avec l’explosion du web, de nouveaux métiers sont apparus. Lorsque l’on traîne un peu sur les sites d’emploi comme Monster ou Indeed, les appellations obscures sont légions : traffic manager, consultant webmarketing, responsable SEO, UX expert, community manager, etc. Et consultant web, alors ?

En fait, « consultant web » n’est pas un métier. C’est un mot un peu fourre-tout qui recoupe en fait bien des métiers. Celui ou celle qui se prétend consultant web peut tout à la fois être un ergonome, un référenceur, un informaticien ou encore un webmarketeur…

Pas un métier, mais des métiers

Le mot qui pose problème, en fait, c’est ce « web ». Web qui est pluriel, et dans lequel nombre de corps de métiers peuvent œuvrer. Comme toujours, c’est la spécialisation qui va primer et qui va globalement aider l’individu en recherche d’emploi à bien se positionner par rapport au marché.

Aucune agence ne devrait rechercher de consultant web ou de consultant digital (à moins d’avoir une culture web très approximative, et ça pose quelque problème quand on est une agence).

Par contre, les annonces pour des

  • Consultant SEO – Search Engine Optimization (dédié au référencement naturel)

Le consultant en référencement naturel est chargé d’optimiser la visibilité d’un site dans les résultats « gratuits » des moteurs de recherche, et ce en usant de techniques diverses : amélioration technique, enrichissement textuel, création de liens thématisés (backlinks)…
Les missions du consultant SEO sont vastes, aussi je vous invite à regarder le site du consultant SEO Alexandre Poulet (https://www.alexandre-poulet.com/) pour en savoir plus.

  • Consultant SEA – Search Engine Advertising (dédié au référencement payant, le consultant SEA est souvent aussi… consultant SEO 😉 )

Le métier de consultant SEA a les mêmes ambitions mais il n’utilise pas les mêmes moyens pour y parvenir. Comme son nom l’indique, il va user de la publicité – via l’achat de mots clés (Google Ads) – pour réussir à positionner un client sur un ou plusieurs mots clés définis selon le marché et la concurrence.

  • Consultant webmarketing

Les missions du consultant webmarketing sont plus variées, elles consistent à accompagner un client dans la définition et la réalisation de ses actions digitales au sein plus large. Le but est d’activer les bons leviers webmarketing.

  • Consultant e-commerce

Le consultant en e-commerce est spécialisé dans l’accompagnement d’entreprises qui utilisent leur panel web comme outil commercial. Il maîtrise les solutions de webmarketing dans son ensemble, son but est de générer du chiffre d’affaires par la vente de produits, de publicité ou de partenariats.

… seront beaucoup plus habituelles ! Sans parler des habituels consultants AMOA, consultant en stratégie digitale, consultant en transformation digitale et, plus récemment, les consultants en intelligence artificielle.

« Consultant » : finalement, un drôle de mot

Lorsque l’on creuse un peu ce mot qu’on utilise aujourd’hui à toutes les sauces, que nous disent les dictionnaires et autres sites ?

Un consultant est un prestataire de services en conseil . […] Il dispose d’un savoir-faire avéré dans un domaine bien précis sans pour autant être spécialiste.

(source : Wikipédia)

La première notion d’importance, c’est celle du conseil : le consultant est un conseiller. Il intervient pour orienter un client vers de bonnes décisions. L’action ne semble pas faire partie de la définition du consultant même si, dans les faits, il va produire des préconisations et, bien souvent, les mettre en place (ou tout du moins suivre leur mise en place !).

Ensuite, on parle de « savoir-faire » et non de connaissances. C’est un point capital du web : savoir pour savoir ne sert absolument à rien.

Le savoir-faire, c’est le savoir qu’on a mis en pratique, c’est l’expérience empirique. Pour des domaines aussi nébuleux et complexes que le référencement naturel ou payant, ou encore pour des domaines mouvants comme le webmarketing, la notion d’action est essentielle. Car c’est à travers l’action et toutes autres formes empiriques de travail que le consultant devient réellement expert. S’il ne fait qu’apprendre et assurer une veille sur les usages sans jamais agir, il ne pourra jamais monter en compétence !

Finissons enfin sur la fin de la définition : « sans pour autant être spécialiste ». Le consultant a un savoir-faire, mais ce n’est pas un spécialiste. Exit les experts SEO, les spécialistes du webmarketing et autres gourous à deux sous. Quand bien même on est une pointure dans le domaine où l’on est consulté, il serait complètement aberrant de se dire expert – ce domaine en question est trop vaste et infini (au sens où il ne cesse de changer et de grandir !) pour en avoir fait le tour et dire effectivement que l’on est un expert.

Consultant spécialisé, certes. Un peu d’humilité ne fera pas de mal à l’heure où nombre de consultants de tout bords voient leurs chevilles enfler à la moindre conférence et au moindre tweet…

Devenir consultant web

Pour devenir consultant web, quelque soit la spécialisation, il faudra s’intéresser aux métiers du web. Vous pouvez, pour avoir un avis plus détaillé, consulter des fiches métiers.

L’emploi de consultant web peut, comme nous l’avons dit, revêtir plusieurs facettes, à vous donc de vous orienter vers la spécialité qui vous correspond.

Le métier de consultant est un métier que l’on apprend en pratiquant, en faisant des stages en accumulant des expériences. Nous vous conseillons donc de privilégier des parcours professionnalisants qui mettent en avant la pratique. Des écoles supérieures ainsi que des facultés proposent des cursus intéressants à la fois orientés commerce et digital.

Avant de vous lancer, faîtes le point sur vos compétences et qualités. Aimez-vous…?

  • Analyser et synthétiser : quand on fait le métier de consultant, il faut aimer le texte mais aussi les chiffres qu’on analyse pour suivre et voir les résultats de son travail. En petit analyste, vous effectuerez également des reportings pour
  • Évaluer les besoins. Pour cela, il faut savoir « se mettre à la place de… », se détacher de ses préconçus.
  • Tenter de nouvelles choses ! Il n’y a pas de recette magique pour avoir des résultats de ce type de métier, il faut savoir ne pas avoir peur, se faire confiance et se lancer ! Les choses évoluent si vite… Il s’agit de s’adapter.
  • Le domaine du web : ça parait évident mais pour devenir consultant web, il faut avoir des compétences techniques en web et en nouvelles technologies, plus globalement en communication digitale. Vous allez notamment réaliser beaucoup de veille pour être le plus au courant possible.

Le métier s’exerce en entreprise privée, en cabinet conseil ou en tant que freelance. Dans les deux cas, vous serez amener à donner des conseils de stratégie web mais aussi de mettre la main à la pâte en optimisant du contenu.  Vous pourrez aussi accompagner des entreprises dans leur conduite de changement, dans leur virage digital (s’il n’a pas déjà été effectué) ou dans la refonte de leur site.

Le consultant web travaille souvent en équipe avec d’autres métiers du web : des développeurs pour la création de sites, des community managers pour la gestion des réseaux sociaux, des data scientists qui analysent le Big Data ; et bien d’autres.